Archive pour le mois : 06/2020

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La relation entre la conformité dynamique, la compliance et la gestion de crise est essentielle.

La crise du COVID-19 va-t-elle exacerber les sujets sociaux et humains dans l’entreprise ? Risques humains, risques réglementaires et risque de réputation. De quels risques humains parle-t-on ? comment les anticiper au mieux pour éviter une crise ? Quelle articulation entre risques humains et risques réglementaires ? comment répondre à l’obligation de prévention de la santé ? Comment identifier un « bouillon de culture » favorable à la crise ? Quelles pistes d’actions managériales, organisationnelles et de communication.

 

Dans cet article paru dans la Tribune des Acteurs de l’Economie, Gilles Sabart, avocat en droit de la compliance chez Legal environnement reparle de ce sujet central dans votre stratégie, à savoir la réputation.

Lobbying, influence, affaires publiques, e-reputation, affaires sociales, autant de mots pour essayer de se connecter avec les parties prenantes et notamment avec l’opinion publique et/ou les sphères représentatives. Mais est-ce bien nécessaire de se connecter à son territoire ? La performance économique de l’entreprise est-elle indépendante des parties prenantes extérieures ou des parties impliquées comme les syndicats ? Comment mesurer l’influence de la réputation sur la performance économique de l’entreprise ? La réputation de l’entreprise est-elle donc directement liée à son relationnel à la fois interne et externe ?

Dans l’entreprise, ces sujets peuvent paraître annexes tant qu’il n’y a pas de problèmes : pourquoi les soulever ? Ou du moins, pourquoi mettre en exergue un sujet qui est aujourd’hui « caché » ou non « urgent » ?

Pourtant, si une crise se révèle, le relationnel devient alors urgent et toute mauvaise régulation impacte très fortement la performance économique. Par exemple, le coût d’une grève ou de la non-conformité d’un produit se répercute à la fois sur le compte de résultats et l’image de l’entreprise, qui elle, n’est pas financièrement mesurable. Inversement, vouloir développer son activité économique implique de diffuser une image qui rassure les parties prenantes et impliquées. Le rachat d’une entreprise suppose de conserver l’engagement des employés, leur dynamisme, la confiance des sous-traitants et des clients, voire des acteurs publics des territoires.

La conformité est-elle un outil de la réputation ?

Peut-on sérieusement affirmer que la performance économique s’exonère de cette confiance interne et externe ? Autrement dit, aborder le rachat d’une entreprise sans ces éléments est-il encore possible ?

Les stigmates de la mauvaise gestion des relations internes s’expriment aujourd’hui avec le burn out, le harcèlement, les risques psychosociaux. Tandis que celle des relations externes se concrétisent avec des procès, des relations conflictuelles avec l’administration et une influence médiatique négative.

La performance durable est celle qui se fonde sur des outils relationnels internes et externes. En interne, c’est la qualité de vie au travail (QVT), la vitalité d’un dialogue social (et de son organisation sociale) voire de l’innovation sociale comme la méditation pour construire des rapports harmonieux. En externe, c’est la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Ces outils permettent une harmonie au sein de l’entreprise et une intégration dans le territoire, ce qui conduit à la performance économique.

Ainsi, la réputation de l’entreprise est un élément clé de sa performance économique via l’entretien d’un relationnel vertueux interne et externe.